Nous sommes réveillés militairement au son du clairon. Il a plu pendant la nuit. Devant les baraques, le sol est transformé en marais. Nos bicyclettes sont dans l’eau jusqu’à la jante.
Jacky va chercher de l’argent. Une heure après, nos dettes payées, nous sommes libres, libres et riches. Nous profitons de notre richesse pour envoyer des cartes à tort et à travers. Pat achète deux jeux de bridge, et moi des cartes bavaroises. Nous remplaçons nos chaussettes qui commencent à sérieusement s’user par des chaussons à semelle de caoutchouc.
Tout va très bien, la visite de la ville s’effectue sans encombre, et puis un croisement, crac … je m’engage dans un sens interdit. Quand je reviens dans la bonne voie, mes camarades ont disparu. Nous perdons une demi-heure à nous poursuivre mutuellement.
Nous quittons Ratisbonne et le Danube qui, quoi qu’en dise la chanson, est bien loin d’être bleu.
Cette fois, pas de bifurcations mal indiquées. La sortie de la ville s’effectue sans histoire et me revoilà sur l’autoroute. Je me lâche un peu et je découvre un nouveau comportement de ma moto. Elle aime monter dans les tours et devient très joueuse. Ce sont des zones du compte tour que je n’ai pas l’habitude de côtoyer avec les limitations de vitesses habituelles et les restrictions (normales) sur le bruit.
Abensberg …
On ne peut vraiment pas rater la brasserie, conçue peut-être par un amateur du produit 😉 .
Siegenburg … Mainburg … Au in der Halletau … Nous campons un peu avant cette ville dans un bois qui domine toute la vallée.
21 Août 1937 : Page 2
Et tu n’as pas bu ta bière à la Hofbrâuhaus ?
non, ni à lAugustine, mais franchement avec leurs règles de brassage, toutes leures bières se ressemblent
D’accord, mais le lieu est quand même sympa découvrir.
Un peu cher, mais à voir au moins une fois
Du moins à mon avis😉
trop tard 🙃 et en plus le centre est coupé par une espèce de course 😤