Vous vous demandez pourquoi j’atterris à Almeria, alors qu’il n’y a pas grand chose à voir ? A cause de cette chanson. Mais je reviendrai sur Alméria plus tard.
Début de trajet inintéressat, par l’autoroute, plus ou moins le long de la côte. De nombreux couloirs de vents ne rendent pas la route plus agréable. Je bifurque enfin pour entrer dans la Sierra Nevada. Pas vraiment l’occasion d’admirer le paysage, le regard fixé sur la route qui n’arrête pas de virevolter, plus ou moins fort. Ca en devient presque hypnotique : goudron devant, avec ou sans ciel selon que je monte ou que je descends, cailloux ou glissières gauche ou droite. L’air fraîchit au fur et à mesure que je me rapproche des sommets enneigés.
A une soixantaine de kilomètres d’Alméria, la nature du paysage change et devient plus jaune et ocre. Les virages de la route se font plus ouverts.
J’arrive un peu avant 18h à destination. J’ai le temps de jeter un oeil à la cathédrale, qui a la particularité d’être accolée aux tours de la muraille. L’Alcazaba, er ça devient une habitude, est fermée
Le Trajet
Alméria
Nef Orgues Cloître de la cathédrale Alcazaba
Le Gîte et le Couvert
Comme mon habitude, je sélectionne un hôtel, et comme à mon habitude, je dors dans un autre car je n’arrive pas à le trouver. En l’occurrence, je dors à l’hôtel Torre Luz Nuevo à la place du Torre Luz Senior, qui in fine faisait penser à une maison de retraite. 73€ pour un 4*, petit déjeuner compris. Le concierge m’a conseillé de laisser ma moto dehors, sous les arbres, avec toutes celles des employés des hôtels alentours. C’est gratuit et sûr.