25 Septembre – Musée égyptien
25 Septembre – Musée égyptien

25 Septembre – Musée égyptien

Vous avez été sauvés par la batterie de mon téléphone qui a fini à 3% de charge. Plus de téléphone, plus de moyen de mémoriser les photos que j’ai prises, et vous avez déjà dû vous rendre compte que même avec des batteries, le processus n’est pas toujours fiable : il y a parfois des trous dans les légendes dus à des flous ou une photo absente, ou un manque de mémoire de ma part qui ne me permet plus de faire le rapprochement entre les légendes et les photos.
Bref, tout ça pour dire que sans cette batterie, vous auriez eu droit au catalogue photographique complet du musée. Enfin, pas tout à fait, car vous auriez été sauvé par la capacité restante de ma carte mémoire, soit un peu plus de 1000 photos.

Vous l’aurez deviné, c’est un musée exceptionnel. D’après leur pub, c’est le deuxième plus important après celui du Caire, mais il est beaucoup mieux présenté que ce dernier que j’avais visité au milieu des années 90. Il s’est peut-être amélioré depuis.
L’audioguide est très bien fait et donne des informations synthétiques sur les principales oeuvres. Il propose de plus des commentaires d’égyptologues internationaux qui partagent leur histoire personnelle ou leur enthousiasme pour telle ou telle pièce. C’est intéressant et c’est vivant.
Et il y a de quoi partager : le musée possède des tombes complètes de dignitaires ou d’artisans. Une salle complète est consacrée à Der el Medina, le village d’artisans qui bâtissaient les tombes royales. On y voit ainsi des objets du quotidien. Grâce aux papyrus, on en apprend plus sur leur vie (le scribe a scrupuleusement noté un mouvement de grève suite aux retards de salaires). Grâce aux ostraca (petites plaques de calcaires), on découvre le talent des artisans en dehors des normes des tombes royales.

A la sortie, comme il me restait encore du temps, je suis allé visiter rapidement le Museo Civico d’Arte Antica, m’attardant sur la partie gothique et renaissance, zappant le baroque. Ce qui est frappant dans les oeuvres gothiques exposées, ce sont les yeux, « en bille de loto ». Et puis, et ce n’est pas la première fois que je le remarque, les Vierges à lenfant n’ont pas l’air gai.

Musée égyptien

Ostrocon montrant une danseuse(1291 – 1076 BC)
Ramsès II

Musée d’Art Antique et vues de Turin

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