Ce qui rend un voyage inoubliable, c’est l’imprévu, la galère dont on se sort et qui se transforme du désarroi initial en une anecdote future, enjolivée au fur et à mesure des répétitions.
Avec un tel titre et une telle phrase liminaire, vous vous doutez que j’ai fait l’expérience d’une telle galère, ce matin. Pour tout vous dire, tout a commencé hier soir lorsque j’ai usé deux tentatives d’entrée de mon code CB. Effet connexe de la COVID19, j’utilise presqu’exclusivement le paiement sans contact. Peu à peu j’ai donc oublié mon code ou le mouvement des doigts qui le composait. Ajoutez à cela le blocage de la mémoire provoqué par la peur de se tromper, et vous avez les deux tentatives.
Ce matin, au réveil, j’étais certain d’avoir retrouvé la combinaison gagnante pour payer l’hôtel où je logeais. Je passais en effet le week-end à Angles sur l’Anglin, avec des amis. De là, je projetais de gagner Marseille, par La Rochelle, Toulouse …. une semaine à baguenauder sur les petites routes françaises. Mais, mais, mais …
Ce n’étais pas la bonne combinaison 🙁 ; J’étais prêt à faire un virement bancaire immédiat à l’hôtelier quand une de mes amies, logeant au même hôtel :
- a payé ma note,
- m’a « gavé » d’argent liquide.
Entre temps, je contacte ma banque. Il était peut-être possible d’obtenir un peu de liquide (selon les disponibilité de la banque) et une carte de dépannage plafonnée à 500 euros. Il me fallait trouver la succursale et en communiquer l’adresse à ma banque afin qu’un contact s’établisse, puis attendre au minimum jusqu’au lendemain pour obtenir la carte. Cinq cents euros pour une semaine de déplacement : essence, hôtels, nourriture … Ca m’a paru un peu trop juste.
En poursuivant la conversation, nous « découvrons » qu’il serait plus rapide et plus simple d’obtenir un nouveau code. Il devrait arriver demain, au plus tard dans deux jours, à ma banque.
C’est donc décidé, je rentre sur Paris et j’aviserai de parcours vers Marseille depuis chez moi. Je repars donc gaiment, à la recherche d’une station service, car j’étais arrivé à l’hôtel sur la réserve. La première que je croise à 10 km de mon point de départ n’assure plus le service mais continue les travaux d’ateliers. Qu’à cela ne tienne, la suivante est à 25 km et il me reste 40/45 km d’autonomie.
Bien qu’arrivant aux heures d’ouverture, je ne trouve personne à la caisse. Tout est automatique et sous le contrôle du lecteur de CB. Je tente le coup, et j’obtiens le résultat escompté : « Carte rejetée ».
Je laisse la place à une autre cliente que je n’arrive pas à convaincre du premier coup d’accepter de l’argent liquide en échange de sa CB. Je m’apprêtais à attendre un future client compatissant lorsque, surprise, ma Sauveuse me fait un petit coucou depuis la route. Je lui fais comprendre que j’ai encore besoin d’aide, et hop, me voilà avec le plein (jusqu’à faire déborder le trop plein).
Un grand merci 🙂
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Dans ton malheur, tu as eu de la chance d’avoir une pareille sauveuse 🤪.
oui, surtout pour l’essence, elle est partie après moi et elle a changé d’itinéraire en cours de route
Fais bien attention à bien retenir le nouveau code…
Pas sur que la prochaine fois elle soit encore dans les parages…
😉
Oh ben alors ! 😩
Pour le code, je le mettrai dans mes contacts 🤫
quelle aventure!!!!!
en espérant que ton périple sur marseille soit un peu moins compliquée!
merci à ton amie & sauveuse! mais qui est elle donc? 🙂 🙂
Ping :18 Février 2022 – Encore une galère à la CB ! – Les Roues Tournent