Pour toucher un large public, il faudrait, paraît-il, varier les sujets, tout en gardant la cohérence d’ensemble du site.
Pour le conserver, il faudrait publier assez souvent pour qu’il ne vous oublie pas 🙁
Alors, voilà !
Le sujet du jour qui pourrait être celui de philo d’un bac pas encore réformé, est donc : Le motard voyage-t-il, flâne-t-il ou ressent-il seulement ?
Mais de quoi parle-t-on ?
• Voyage : Déplacement d’une personne qui se rend en un lieu assez éloigné
• Flânerie : Action de se promener sans hâte, au hasard, en s’abandonnant à l’impression et au spectacle du moment
• Sensation : Phénomène psychophysiologique par lequel une stimulation externe ou interne a un effet modificateur spécifique sur l’être vivant et conscient ; état ou changement d’état ainsi provoqué à prédominance affective (plaisir, douleur) ou représentative (perception).
(Petit Robert)
Pour caricaturer, on peut dire que le voyageur se préoccupe de l’objectif, « où on va », plutôt que du « par où on y va » qui serait du domaine du flâneur, alors que le « comment on y va » intéresse le sensuel.
Ecoutez un motard, et il vous parlera
• de routes, qu’elles soient mythiques comme la fameuse Highway 66
• ou sinueuse comme celles des vallées de Bièvre et de Chevreuse, pentues et hautes dans les Alpes, surplombant des gorges magnifiques comme dans l’Ardèche ou le Tarn…
Chacun son coin secret, son trajet, sa route… et tant mieux si on fait une boucle, car il est quand même important de rentrer chez soi 😉
Ou il vous décrira les performances, les genoux qui glissent, le cale-pied qui frotte. La destination a peu d’importance, et la boucle (circuit) devient son terrain de prédilection. Accélérations/décélérations, angles, concentration sont sa quête.
L’important, c’est le chemin, mais pas que…
Vous l’avez deviné, je suis un motard flâneur, mais pas que : il m’arrive de m’intéresser, voire rechercher une destination particulière et de vouloir m’y rendre le plus simplement et rapidement possible. Et si l’autoroute n’est plus à éviter, autant en choisir une qui procure un minimum de sensation.
Je deviens alors voyageur.
Une accélération de temps en temps, un enchaînement de virages, la pluie, la neige, pour le plaisir des sensations…
Et alors ?
Vous l’avez compris, le motard est schizophrène.
Je ne l’avais pas encore vu cet article!
j’aime beaucoup ton blog & suivre les aventures du motard voyageur schizophrène ! :)!