9 Juillet – Quimper / Nantes
9 Juillet – Quimper / Nantes

9 Juillet – Quimper / Nantes

Tout a commencé normalement. Je m’aide d’une carte illustrée donnée par l’office du tourisme pour établir mon parcours qui se trouve peu intéressant au début : succession de plages.
Il faut arriver à Concarneau pour que cela change, même si je pensais trouver l’équivalent de Saint Malo pour ne trouver, finalement qu’un village clos.
Je roule ensuite vers Pont-Aven où je visite l’exposition « Limpressionisme d’après Pont-Aven ». Je laisse mon appareil photo, persuadé qu’il ne serait pas possible d’en prendre : erreur 🙁 . Dommage, car de belles toiles bien sympathiques.
Puis Quimperlé. Un vrai régal, rendu d’autant plus intéressant par la jeune guide qui me fait visiter l’abbatiale Sainte Croix, puis, plus tard l’église Saint Michel. Elle fait partie d’une association de bénévole (la SPREV) qui propose gracieusement des visites du patrimoine breton.

Je me proposais ensuite d’aller sur Lorient, pour visiter Carnac demain et bifurquer ensuite vers la forêt de Brocéliande, rejoindre Rennes et retourner plus rapidement sur Paris. Et là j’ai vu un panneau Nantes. Fini le programme, route à 4 voies et GAZZZZZZZ 🙂

Le Trajet

Je viens aussi d’essayer un truc : puisque le trajet n’était pas réellement programmé, je l’ai enregistré sur le GPS. Je le déchargerai une fois arrivé à Paris. Comme ça a eu l’air de fonctionner, je recommencerai les jours qui viennent.

Les Sites

Bénodet / Fouesnan / La Forêt Fouesnan

Boaf

Concarneau

Comme dit plus haut, j’imaginais ça plus grand, mais c’est quand même beau


Quimperlé

La surprise de la journée, surtout l’abbatiale Sainte Croix, romane, bâtie sur un plan centré. De plus elle est de forme principale ronde, ce qui est assez surprenant. L’effondrement de la tour à la fin du 19ème a forcé les restaurateur à créer une plateforme qui a malheureusement détruit la progression en gradins initiale dont l’objectif était d’augmenter la perspective. On retrouve néanmoins cette recherche de profondeur dans la chapelle des moines où l’espacement des colonnes se réduit au fur et à mesure.
Dans la crypte, le gisant de l’abbé fondateur (1063) qui a été canonisé depuis car il est réputé guérir la goutte. Pour se faire, il fait passer dans le petit tunnel creuse dans le cénotaphe. Pour la migraine, il fallait poser la main dans un autre trou, derrière la tête 🙂

L’église Saint Michel, quant à elle, est mi romane, mi gothique. Peu de fonds au début, donc un gothique peu flamboyant, mais qui s’améliore avec les donations. On y trouve des figures sur les sablières de la nef, et deux vierges du XVème : l’une d’influence normande, l’autre rhénane.

Le Gîte et le couvert

Ce midi, déjeuner « Au jardin d’Angelina » dans la ville close de Concarneau. Menu correct avec des coquilles Saint Jacques comme les faisait Maman, servies dans la coquille et gratinées
Ce soir, nostalgie oblige, dîner place Graslin à la Cigale, célèbre brasserie nantaise, avec le décor qui va bien


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