Je me suis fait racketter, légalement, par l’état slovène.
Parti de Zagreb, j’ai pris l’autoroute pour rejoindre Ljubljana où je comptais passer la nuit. La Slovénie faisant partie de l’Union Européenne, le passage de frontière se tout simplement en ralentissant et ennuyeux faisant attention aux autres véhicules qui essaient de s’insérer dans la file.
A une vingtaine de kilomètres de la frontière, l’autoroute est coupée et une déviation est organisée au travers d’un parking de station service. Là, une demi-douzaine de fourgons de police attendent bien sagement le touriste pigeon. Simple question : « Vignetta ? ».
Bien sûr, je n’ai pas de vignette car je n’ai vu nulle part, comme en Hongrie ou en Suisse, de panneaux m’indiquant qu’il en fallait une.
Conclusion : 16€ de vignette et 150€ d’amende (réduite car je paie immédiatement).
Pour me convaincre, la policière sort un classeur avec pleins de photos de panneaux que j’étais sensés avoir vus (de même que la toute petite et unique boutique vendant la dite vignette pour un traffic complet d’autoroute ! ).
C’est quand même surprenant, ce classeur de photos. Si j’étais un cas isolé, ils n’en auraient pas besoin ; c’est donc qu’il y a de nombreux conducteurs qui ne voient pas les très nombreux panneaux …
Plutôt que se demander pourquoi tant de conducteurs ne voient rien et prendre exemple sur la Hongrie et la Suisse, (qui n’organisent pas de contrôle), ils préfèrent un « book ».
Book + autoroute coupée + nombre de fourgons = racket d’état.
Une recherche sur internet montre que ce processus remonte au moins à 2013 (dénoncé dans un article de Libération).
Pour compenser, je décide d’annuler mon séjour en Slovénie et d’aller directement en Italie ; à Trévise plus précisément.
J’apprécie les villes italiennes ; cela vient sans doute des arcades qui leur donnent un certain cachet (comme aux villes espagnoles aussi). Et Trévise y ajoute de petits canaux qui taversent la vieille ville.
Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est la richesse de la ville n fresques médiévales, que ce soit dans une halle, dans et à l’extérieur des églises. Elles sont en plus d’une très grande fraîcheur pour certaines et parfois d’une taille immense, puis l’une d’elle, représentant un saint, fait 12 mètres de haut (photos interdites 🙁 ).
Et puisque la journée était aux dépenses inconsidérées, je me suis offert un restaurant gastronomique à côté de l’hôtel 🙂
Le Trajet
Trévise
Aperçu de la vieille ville
Loggia dei Cavalieri (13ème siècle)
Baptistère
Sainte Catherine
En Chiffres
Distance Parcourue 362 km
- ⛽️ 318 km
- ⚡️ 44 km
⏱ Durée
- Durée de roulage : 4h03
- Durée totale : 9h30
♾Vitesse
- Moyenne : 89 km/h
Déjeuner
- Restaurant : autoroute
- Menu :
- sandwich
- eau minérale
- Prix : 7,50€
Dîner
- Restaurant : L’Incontro / Trévise
- Menu :
- verre de Spumante (offert)
- lamelles de foie de veau sauce grappa
- crêpe Suzette
- verre de rouge
- eau minérale
- Prix : 45€
Couchage
- Hôtel : Hôtel Continental / Trévise
- Confort : Correct
- Prix : 97€
Activités
- Musée Ste Catherine : 10€ (senior)
- Total Marche :
⛽️ Essence / Recharge
- SP : 95
- Quantité : 25,33l
- Prix : 44,15 €
- Recharge :
❓Divers
- 16€ vignette slovène
- 150€ amende pour défaut de vignette
- 20€ parking Trévise
Venise n’est pas loin… peut-être ta prochaine étape ?
Bonne route
Effectivement, Venise n’est pas loin, mais :
– 1 – j’ suis allé avec ma première moto
– 2 – j’ai commuté en mode « retour maison » depuis que j’ai sauté l’étape de Ljubljana