J’ai oublié une vérité que chaque motard connaît : quelle que soit la longueur du voyage, il pleuvra !
Conclusion, environ heure après mon départ, je me suis retrouvé trempé à essorer. On pourrait penser que des bottes « étanches » sont un plus dans de telles circonstances, et bien forcément. En fait, elles se sont remplies par le suintement du pantalon, et grâce à l’étanchéité, l’eau est restée.
Je me suis réfugié un moment à la maison du Parc de Brenne où j’ai presque tout appris sur les tortues cistudes, et où j’ai surtout laissé des flaques.
Le temps ne devant pas s’améliorer, j’ai décidé de raccourcir le trajet prévu et de couper directement sur Châteauroux où j’avais prévu de faire étape, mais où j’ai finalement acheté des vêtements secs à Décathlon. La partie manquante du circuit avait été en partie réalisée lors de ma descente sur Marseille (Argenton sur Creuse, Gargiles…)
Sur le parking, j’ai aidé un motard roumain qui avait cassé sa poignée d’embrayage et qui la remplaçait par des poignées de freins de vélo …
Finalement, comme il n’était que 13 heures, j’ai décidé d’enchaîner l’étape suivante vers Guédelon, étape prévue pour n’être qu’une liaison sans visite particulière.
Les trajets prévus
Les sites
Je suis arrivé à Guédelon un peu trop tard pour faire la visite, mais j’en ai profité pour prendre un ticket pour le lendemain.
J’ai finalement trouvé un hôtel à Saint Fargeau, à une dizaine de kilomètres du chantier au moment où un bref orage se déclenchait
Saint Fargeau
Le Relai du Château Beffroi Château
Le gîte et le couvert
Vous avez dû deviner où j’ai dormi. Chambre agréable, accueil chaleureux, parking privé pour garer la moto : tutti va bene.
Quant au dîner : je suis allé à « L’Opera » , pizzeria « bistronomique » qui surtout servait un Mojito 🙂 .