La réceptionniste était mortifiée : il manquait une table (la mienne) pour le petit déjeuner. Une milanaise me voyant ainsi m’a gentiment invité à sa table.
J’ai beaucoup de temps à tuer. Je vais donc vers Modica dont le Guide Vert suggère une demi journée de visites. Le ticket de parking ne me permet que 2h30, il faudra faire avec. Mais c’est suffisant.
Je visite San Nicolo Inferiore, église troglodyte dont les fresques datent du XIIème siècle, voire antérieurement pour certaines d’entre elles. C’est l’époque des travaux de Restoration et de consolidation et je les interromps pour entrer. Il y a plus beau, mais cette toute petite église vaut le détour (cette expression m’a toujours déconcerté : faut-il faire un détour pour voir le monument, ou au contraire, faut-il faire un détour pour l’éviter ?).
Je monte ensuite les 164 marches pour arriver sur le parvis de la cathédrale qui renferme, entre autre un tableau d’un disciple du caravagesque. J’ai dû repasser deux fois devant pour remarquer l’étiquette et m’arrêter. Il ne m’avait vraiment pas marqué. En revanche, le gnomon qui se trouve près du maître autel est intéressant pour ceux qui s’intéressent à l’astronomie.
Une fidèle me fait signe de prendre quelque chose en photo. Je lui fais plaisir, mais je ne sais pas ce qu’il y a de si exceptionnel dans le coin. Vous ne le les verrez pas.
En descendant, je m’arrête au musée du chocolat. Modica est inscrit au patrimoine de l’Unesco pour ses chocolats et la façon de le préparer, à froid. Les fèves sont broyées sur une meule en lave, chauffée à 40°C. On y ajoute du sucre qui ne fond donc pas. On ajoute les arômes (vanille, cannelle, …) et on emballe.
Résultat : boa. Quant au musée, aucun intérêt : il expose des photos des archives de la famille Grimaldi du tournant du 19ème siècle qui font état de la préférence de tel prince pour le chocolat sans vanille, ou de ses inquiétudes quant au cours du chocolat. D’autres documents ne sont que des documents comptables relatifs au chocolat.
Je roule ensuite vers Cava d’Ispica qui abrite de nombreuses catacombes. Mais avant, je cherche en vain un restaurant, un troquet, bref quelque part pour manger. Après un ondée, de la grêle et 3 restaurants fermés, je m’arrête à un super marché où je m’achète du jambon, des chips, de l’eau et des gâteaux secs.
Les catacombes sont fermées ; en revanche, le vieux moulin à eau est ouvert. Là encore, ça ne vaut pas vraiment la peine de dépenser 5€ pour la visite, mais on y apprend cependant quelques trucs. Et puis, la propriétaire qui fait visiter fait très maîtresse d’école : elle lance d’abord le commentaire dans la langue qui va bien et pointe sur un schéma à l’aide d’une baguette les différents éléments dont il est question dans le commentaire.
Ayant toujours du temps à perdre, je vais me perdre vers le cap de Sicile le plus proche de l’Afrique. Mais malgré une petite ballade à pied, j’arrive 2h30 en avance sur l’heure d’embarquement. Je me pose donc au terminal, qui n’a pas de WiFi. Le vent souffle en rafales, la traversée risque d’être intéressante et je n’ai pas de Nautamine 🙁 .
J’avais oublié, je suis dans un pays anglophone, on roule à gauche et je dois acheter des adaptateurs pour les prises …
Le Trajet
Les Sites
Modica
Moulin de Cava d’Ispica
Cap
En Chiffres
Distance Parcourue 125 km
- ⛽️ 73 km
- 52 km
⏱ Durée
- Durée de roulage : 3h06
- Durée totale : 14h
♾Vitesse
- Moyenne : 40,5 km/h
Déjeuner
- Restaurant : /
- Menu : supermarché
- Prix : 9,85€
Dîner
- Restaurant : ferry
- Menu :
- poulet
- bière
- Prix 14€
Couchage
- Hôtel : Palazzio Ignazio – La Valette
- Confort : bon
- Prix : 262€ 2 nuits
Activités
- Visite Modica
- San Nicolo : 2,50€
- Musée du Chocolat : 3€
- Moulin : 5 €
- Total Marche : 7,4 km
⛽️ Essence / Recharge
- SP : 95
- Quantité :24,74 l
- Prix : 45 €
- Recharge :
❓Divers
- parking Modica 2€